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Le conférencier

Est venu ( ou viendra ) nous parler de ...

7 mars 2007

Marc Zarrouati

Métriques sociales et normalisation des populations : les dérives du nombre

 À la croisée des analyses de Gaston Bachelard et de Michel Foucault, nous étudierons l’obstacle épistémologique que peut constituer l’usage non problématisé du nombre dans la construction de sciences humaines et sociales comme l’anthropologie ou les sciences de l’éducation, au début du XX^ième siècle.

Nous verrons comment la « quantification » des questions ne conduit pas nécessairement à un accroissement de rigueur et de précision dans leur traitement et leur résolution, contrairement à ce que l’idéologie dominante au XIX^ième pouvait laisser penser. La modélisation mathématique ne se confond pas avec la quantification des phénomènes.

A partir du dévoilement de cette fascination du nombre pour le nombre et de ses conséquences, nous mènerons une étude critique de pratiques et concepts scientifiques comme la céphalométrie ou la construction des tests mentaux et tout particulièrement des tests d’intelligence, et nous nous attacherons à dégager de cette étude les enjeux contemporains d’un enseignement citoyen des mathématiques.

novembre 2006

André Pressiat

Nouveaux programmes du collège

15 mars 2006

Marie-Hélène Salin

Enseignement de la géométrie et maîtrise de l’espace à l’école primaire et au collège.

L’exposé portera sur certaines des conditions que doit satisfaire l’enseignement de la géométrie pour qu’elle puisse constituer pour les élèves une "science des situations spatiales". L’exposé abordera les rapports entre les connaissances spatiales et les connaissances géométriques et leur prise en compte à l’école primaire et dans le secondaire. Des pistes de travail concernant l’apprentissage et l’entraînement au cycle trois et l’initiation au raisonnement déductif en sixième seront ensuite explorées.

18 janvier 2006 

Michel Guillemot 

Mathématiques égyptiennes : enseignement d’hier et d’aujourd’hui.

12 octobre 2005

Jean-Claude DUPERRET  

Formateur à l’IUFM et à l’IREM de REIMS

Membre de la Commission de Réflexion sur l’Enseignement des Mathématiques

Calcul à travers les classes

Le titre aurait pu tout aussi bien être « Le calcul à travers les siècles » ou « Le calcul à travers les civilisations ». Pour comprendre en effet ce formidable outil qu’a construit l’homme, le détour par « l’histoire » et la « géographie » permet de mieux anticiper sur les obstacles que rencontreront nos élèves, et donner un sens profond à cette construction du calcul.

Celle-ci est étroitement liée à la construction des nombres, et à leur ordonnancement dans des ensembles de plus en plus « larges ». Cette construction correspond à des problèmes à résoudre, et aux moyens techniques et/ou intellectuels à disposition pour le faire, et le développement de l’informatique nous obligera certainement à repenser notre vision hiérarchisée des ensembles de nombres.

Le calcul est enfin intimement lié aux domaines dans lequel il s’exerce, et à la forme de raisonnement associé : arithmétique, algébrique, géométrique, analyste, probabiliste...Mais à l’arrivée, on peut le résumer en deux grands axes : le calcul exact et le calcul approché.

9 mars 2005 

Roland Charnay

(Roland Charnay a été responsable du groupe qui a écrit ces nouveaux programmes. Il vient nous en décrire les enjeux et mettre en évidence le profond changement d’esprit qui a présidé à leur écriture.)

Nouveaux programmes de l’école primaire

Les nouveaux programmes de mathématiques de l’école primaire sont mis en place. L’accent est mis sur l’activité de l’élève et sur la résolution de problèmes en insistant particulièrement sur les problèmes de recherche.

19 janvier 2005

Michèle Artigue Michèle Artigue, professeure de mathématiques à l’université Paris VII

Défi de la transition secondaire supérieur

Le thème de la conférence s’est appuyé sur la désaffection des élèves dans l’enseignement scientifique à quelque niveau que l’on se place.

12 octobre 2004

Jean-Claude DUPERRET  

Le geste géométrique ou l’acte de démontrer

La géométrie est un lieu privilégié pour rendre les mathématiques vivantes auprès de nos élèves. Avec peu d’outils on peut proposer de véritables problèmes à nos élèves et les re situer dans un contexte historique qui en montre les enjeux. La démonstration objet de luxe pour nantis des mathématiques, c’est ainsi qu’elle est perçue chez bon nombre de nos élèves. Alors faut-il renoncer à faire des démonstrations ? Mais faire des mathématiques sans démontrer est-ce encore faire des mathématiques ?

17 mars 2004

Isabelle Thomas

maître de recherches au Fonds National de la Recherche Scientifique (Belgique), professeure à l’Unité de Géographie, Facultés des Sciences, Université Catholique de Louvain.

Cartographie d’aujourd’hui et de demain :

Tout objet est caractérisé par trois coordonnées, mais le passage à la troisième dimension pose de nombreux problèmes :erreurs et déformations, importance de la nature de z dans la production d’une image, techniques modernes de visualisation.

La cartographie est une science par essence mathématique, et son objectif est la conception, la préparation et la réalisation de cartes. La cartographie vise à représenter le monde sous forme graphique et géométrique. Un objet spatial peut être défini soit comme une observation (vol dans une maison localisée par son adresse), soit comme une collection d’objets (ensemble des vols commis sur le territoire d’une commune). Chaque objet est caractérisé par une coordonnée en latitude et en longitude, mais également par un attribut tel l’altitude, la densité de population, le nombre de vols,...Ce sont ces attributs qu’il faut cartographier et qui sont assimilés à la troisième dimension. La nature de l’attribut détermine le type de carte, les outils statistiques sont souvent nécessaires pour aider à leur représentation.

Trois aspects seront abordés : le passage du volume au papier, la représentation de la troisième dimension et les essais de représentation plus réaliste de la troisième dimension grâce aux progrès récents dans les techniques de visualisation.

Citons pour finir Isabelle Thomas « la géographie a besoin de mathématiques et la multidisciplinarité est un gage de réussite pour l’avenir des sciences ».

21 janvier 2004

Jean-Pierre Richeton

Un enseignement problématisé des mathématiques au lycée

Il s’agit d’essayer de répondre à la question : comment concevoir une approche originale des programmes par les problématiques plutôt que par les contenus ?

15 octobre 2003 

Rudolf Bkouche

Mathématiques et sciences physiques, la question des mathématiques mixtes.

16 avril 2003 

Bernard Parzysz

professeur des Universités à l’I.U.F.M. d’Orléans Tours, il est membre de l’équipe DIDIREM (Paris 7). Il est également vice-président national de l’A.P.M.E.P.

La géométrie de la maternelle à l’université

Au cours de sa scolarité, l’élève est confronté à divers paradigmes géométriques, dans lesquels, non seulement les objets, mais aussi les modes de validation, sont différents. Cette évolution ne va pas sans poser des problèmes d’enseignement, en particulier, mais pas uniquement, au niveau du collège. Dans sa conférence Bernard Parzysz essaiera de caractériser ces différentes géométries et, à la lumière de recherches récentes en didactique, de mettre en évidence quelques-uns des problèmes rencontrés et d’indiquer quelques pistes possibles pour l’enseignement.

12 mars 2003

Jean-François Colonna 

L’expérimentation Virtuelle

22 janvier 2003

Christiane Alberti

psychanalyste, elle est maître de conférence en psychologie à l’université du Mirail

Voies de l’apprentissage pour l’élève

15 janvier 2003

Antoine Bodin

L’évaluation

18 Avril 2001

Ahmed DJEBBAR

Maître de conférences de l’université de Paris Sud

Chercheur en histoire des Mathématiques

(spécialiste de l’histoire des mathématiques arabes médiévales du Maghreb et de l’Espagne)

La phase arabe de l’algèbre